Dernière “femme de mars”… Je tenais à conclure une série qui pourrait ne pas avoir de fin avec l’autrice de Fifi Brindacier. Ma copine Fifi. Qu’est-ce que j’aurais aimé vivre ses aventures, avec cette liberté ! Je me souviens avoir essayé de me faire des tresses comme celles de Fifi, et de ma déception en voyant que mes tresses non seulement n’étaient pas rousses mais surtout ne tenaient pas en l’air, comme les siennes… Le monde entier est rempli de choses qui n’attendent que d’être trouvées. Difficile de faire un portrait en trois vidéos d’Astrid Lindgren, très peu de vidéos sont traduites en français ou en anglais. Et le documentaire…
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Sophie Calle
Dixième “Femme de mars” en ce jour de printemps, Sophie Calle et le rituel comme tissage du quotidien. Faire œuvre de l’intime, un regard au scalpel pour décrocher l’évidence, la peler comme une peau de mandarine et voir autrement. Encore une découverte creusée grâce à Carole Chaix. Des rencontres en pointillés, du téléphone fleur du pont de Garigliano et ses appels aléatoires à son lit prêté à des inconnus ou à cette lettre de rupture “… prenez soin de vous”. Et cette magnifique exposition en double “Beau doublé Monsieur le marquis !”. … Calle Sophie, artiste française, photographe, plasticienne, écrivaine et cinéaste. Sans titre Voir la mer Prenez soin de…
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Annie Ernaux
“Femme de mars”, femme de mots, une parole engagée. Bien au-delà de “sa” vie, son tissage mot à mot pour dire “la” vie. Les années, premier livre lu. Et le coup de poing avec La place. L’épicerie, la mort du père, le saut par “l’instruction” dans un autre univers, le déchirement… Tellement de lambeaux en commun. Dissoudre une vie dans l’écriture. C’est à peu près ainsi que je peux définir mon idéal… Avec Carole Chaix, tout aussi lectrice d’Annie Ernaux que moi, on lui a fait envoyer Une princesse au Palais, qui lui est dédié (tout comme à Marguerite Duras et Nancy Houston). Sa lettre en retour nous est précieuse. Le…
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Agnès Varda
Au-delà de mes “femmes de mars”, Agnès Varda est de ces grandes sœurs qui éclairent notre route. Un regard indispensable. Je l’ai connue photographe. J’écrivais mon mémoire de maîtrise, “Jean Vilar et l’éclairage” nourri de ses photos de scène. Je me souviens très bien de celle de Maria Casarès en Lady Macbeth tenant un chandelier dans la pénombre. Des années plus tard, je lui ai écrit pour lui demander son autorisation, je voulais mettre mon mémoire à disposition sur internet, sans ses photos, mon mémoire ne voulait rien dire. Elle m’a répondu, longtemps après, sans vraiment me dire oui. Je n’ai pas osé insister, je n’ai jamais publié ce mémoire.…