“Femmes de mars”, suite.
Montpellier, 1980, première année de fac, je découvre Camille Claudel avec le livre d’Anne Delbée Une femme. Paris, 1984, ma première visite dans un musée parisien est évidemment pour le musée Rodin. L’Implorante, les Causeuses, la Petite châtelaine… Les mains sculptées par Camille… Le choc. Je suis envahie par la force de ses sculptures. Et en colère que Camille Claudel n’ait pas son propre musée. Au début de l’été 2016, enfin, je visite Montfavet.
Entre ces deux périodes, je reviens régulièrement sur ses sculptures, je lis ses lettres, j’imagine — sans être prête encore à l’écrire — un livre autour des mains de Camille, des mains de femmes artistes. Un jour, peut-être.