“Femmes de mars”, suite.
Je ne sais pas les choses avant de les écrire…
Marguerite Duras, l’unique. Une voix que je n’ai d’abord pas entendue. Première année de fac, Le ravissement de Lol V. Stein me laisse désemparée. Je sens qu’il y a quelque chose dans ce livre, quelque chose qui m’échappe. Dix ans après, je le relis. Et lis Un barrage contre le Pacifique, puis Le Vice-Consul. La voix m’a atteinte, enfin. Ne me quitte plus depuis.
Je pose des mots beaucoup de fois, d’abord des mots…
Je relis Marguerite Duras par cycles, comme un mantra. Elle seule a cette façon de faire parler faux des personnages pour dire l’intime au plus près. Des mots qui résonnent et font vibrer le silence.
Le portrait
Le rire
La maison
Le cinéma, India Song
Je ne savais pas que vous existiez…