“Femme de mars” du jour. Ah les Nanas… et ces tirs sur des toiles de plâtre blanc qui explosent de couleurs !

J’imaginais la peinture se mettant à saigner. Blessée de la manière dont les gens peuvent être blessés. Pour moi, la peinture devenait une personne avec des sentiments et des sensations.

Le corps de la femme, sa représentation, la femme en souffrance, la femme entravée par la société. La femme en toute liberté. Liberté et majesté.

Pourquoi pas le Nana Power ? Le temps est venu d’une nouvelle société matriarcale.

Niki de Saint Phalle n’a été longtemps pour moi qu’un parfum au très beau flacon et une fontaine en mouvement sur le toit de l’Ircam. Puis j’ai découvert les Nanas. Encore après, c’est Carole Chaix qui m’a fait découvrir l’artiste néoréaliste et son œuvre. La visite de l’expo au Grand Palais, en trio de filles, reste un très beau moment pour moi.
Un jour, j’irai en Italie me perdre et me trouver dans le Jardin des tarots.