coulisses

“Filles de la Walïlü”
Naissance d’une couverture

Une fois le roman écrit, retravaillé, relu, laissé pauser, relu une fois encore, reste à imaginer le visuel qui donnera la première impression de l’histoire, la couverture. Tout au long de l’écriture, je me suis nourrie d’images, de photos, de films. J’en ai déjà parlé ici.

Mais ici, c’est différent. La couverture n’est pas là pour nourrir l’histoire, mais pour donner envie à celles et ceux qui passent devant un rayonnage de librairie ou de bibliothèque de tendre la main, de s’emparer du livre, de l’ouvrir.

La couverture est un visuel qui doit amener à découvrir le livre.

© Joanna Concejo “Autour d’elle, le cercle de pétales s’immobilisait”

Avec Maya Michalon, nous avons évoqué ces photos qui ont nourri l’histoire et qui auraient pu devenir la base d’une couverture. En même temps, j’avais en tête un dessin de Joanna Concejo, une image de forêt, une jeune fille dont le haut, l’identité, se fond dans les arbres. Cette image était un écho fort et subtil à l’histoire d’Albaan, et j’y voyais des plumes là où volaient des pétales…

Laure Chapuis, responsable de la production et de la coordination artistique des romans à l’école des loisirs, a aimé l’univers de Joanna et lui a demandé de créer une couverture. Joanna a accepté (joie !). Ses propositions, ses esquisses étaient toutes intimement liées à l’histoire que j’ai écrite. Elles auraient toutes pu devenir couverture. Le choix a été difficile.

Des esquisses à la couverture finale

Avec son autorisation, je vous livre ici trois des esquisses de Joanna.

Croquis 6 pour “Filles de la Walïlü” © Joanna Concejo 2020
Croquis 7 pour “Filles de la Walïlü” © Joanna Concejo 2020
L’esquisse choisie dans sa toute première version.

Une fois l’image choisie, les graphistes de l’école des loisirs ont travaillé sur la typographie. Pour aboutir au livre tel que vous le trouvez aujourd’hui, avec sa couverture… sublime !

© de tous les visuels : Joanna Concejo 2020.