carnet

George Sand

“Femmes de mars”, les lectures d’enfance. La mare au Diable et La petite Fadette. François le Champi, qui, j’en étais sûre, s’appelait François parce que mon frère s’appelait François. Je ne me suis jamais demandé pourquoi la romancière avait un prénom d’homme. Le côté “première femme de lettres à vivre de sa plume” est venu plus tard. Comme ses amours avec Liszt et Chopin, quand je massacrais des nocturnes au piano.

Je découvre qu’elle faisait office de docteure à Nohant quand l’argent manquait, qu’elle avait appris l’anatomie et l’usage des plantes. Qu’elle a refusé qu’on lui propose la Légion d’honneur.

Aujourd’hui, je garde d’elle la liberté d’être femme comme on l’entend, les évocations d’une campagne vibrante de mystères, la sensualité, le regard sur les ouvriers, les paysans, son engagement politique (même s’il n’allait pas jusqu’à La Commune). J’ai encore tant à apprendre d’elle… Et le bonheur de savoir qu’il me reste à lire Indiana !

Témoignage, sa petite-fille

Lectures

“La petite Fadette”

Si la potion n’est plus amère, ils n’y croient pas, ils n’y croient pas et ils ne guérissent pas…

©Photo Placide Verdot. George Sand est à gauche sous une ombrelle,
entourée de ses deux petites-filles, Aurore et Gabrielle, et à droite son fils Maurice Dudevant-Sand avec son épouse Lina Calamatta, le 26 avril 1875.